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Pour Jordane Cadiou, l’élevage de cochons et la production de légumes est une histoire de famille. Il nous livre ici les secrets de la culture du brocoli.
Jordane Cadiou, jeune chef d’exploitation est associé à son père et son oncle au Gaec Ar Land. Son grand-père y élevait des vaches et des cochons, il y cultivait aussi des choux. Son père et son oncle ont repris l’exploitation, n 1988, en gardant uniquement la production de cochons et en diversifiant la production de légumes.
Le bac STAV et un BTS AXE en poche, Jordane a travaillé deux ans en tant que salarié à l’extérieur puis cinq ans sur l’exploitation familiale avant de reprendre l’exploitation d’un voisin, en 2017, pour rejoindre le Gaec familial dont il est la troisième génération.
« Nous avons 80 ha. Notre activité est composée comme suit : 40 % pour l’élevage de cochons naisseurs et engraisseurs et 60 % pour la production de légumes. Nous produisons des choux-fleurs, des choux verts, des choux Romanesco, des brocolis, des échalotes, des oignons, des potimarrons et des carottes. Depuis peu, j’ai innové avec de la salade, du cerfeuil et de la mâche. Notre production est envoyée à la Sica de Saint-Pol pour être commercialisé sous la marque Prince de Bretagne ».
La production du brocoli de A à Z
Comme la plupart des gens pensent que le brocoli est un légume d’hiver, Jordan a décidé de tordre le cou à cette idée reçue en faisant découvrir la production du brocoli de A à Z.
Les plantations se font de février à fin juillet pour récolter de mai à fin octobre. « Le travail se fait à la main, nous plantons 10 000 mini-mottes par série que nous protégeons thermiquement en février et mars avec des bâches réutilisables. Le brocoli est sensible au froid et il se plait sur la côte nord de la Bretagne qui a un climat océanique tempéré et où les périodes de gel et de fortes chaleurs sont rares. Les plantations suivantes sont aussi protégées avec une toile tissée contre les aléas climatiques mais aussi contre les insectes et les attaques d’oiseaux.
« Les premières plantations mettent douze semaines pour lever contre huit semaines pour celles de juin. Plus les jours sont longs, plus il fait chaud et plus ça pousse vite ! Sa production en plein champ est délicate et nécessite un réel savoir-faire. Quand la tête apparaît large comme une pièce de 2 €, on enlève la bâche et, en quelques jours, les brocolis font entre 500 et 650 g, le calibre le plus recherché ! La coupe se fait à la main en quatre passages étalés sur une semaine. Effeuillés, placés sur un tapis de récolte puis mis en caisses de 80 kg, ils sont ensuite envoyés à la station de conditionnement pour être refroidis ce qui permet de garder leur fermeté, leur goût et leur texture. Ils sont ensuite conditionnés et expédiés pour être vendus eu cadran à des négociants qui ont leurs réseaux de distribution, grandes surfaces, exportations ou restaurateurs par exemple ».
PratiqueCocktail de vitamines dont les qualités nutritionnelles sont nombreuses, le brocoli est habituellement cuit mais se consomme aussi cru.June 29, 2020 at 05:06PM
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Le brocoli est un légume d’été ! Vrai ou faux ? - Le Télégramme
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